La colocation permet de partager un appartement à plusieurs. C’est souvent l’occasion d’avoir un espace plus grand et de ne pas être seul. Mais il y a aussi des règles à respecter et à connaître.
Vivre en communauté implique de respecter un certain nombre de règles : partage des dépenses (loyer, charges courantes, taxe d’habitation,…) et respect des équipements communs.
La clause de solidarité
Elle exprime clairement que chaque locataire peut être tenu responsable du paiement de la totalité du loyer et de toute somme due au propriétaire jusqu’à l’expiration du bail même s’il n’est plus dans l’appartement.
Il est impératif que tous les colocataires signent le bail. Ainsi, ils ont les mêmes droits et obligations vis-à-vis du bailleur. Ils sont tous responsables du paiement du loyer et de toute somme dûe au bailleur (charges, réparations locatives).
Le bail peut prévoir expressément leur solidarité: elle joue alors, même en cas de départ de l’un des colocataires.
La colocation peut donner lieu
- soit à plusieurs contrats de location (autant de baux que de locataires), chaque colocataire signant individuellement un contrat avec le bailleur : le propriétaire accorde à chacun un droit de jouissance exclusif sur certaines pièces de l’appartement, et un accès à usage commun pour certaines autres pièces, telle que la cuisine ou les sanitaires ;
- soit à un contrat de location (bail) unique, signé par tous les colocataires : dans ce cas, le bailleur signe un seul bail avec tous les colocataires, laissant ensuite ceux-ci organiser ensemble le partage de l’espace loué.
Attention
Ne pas confondre colocation et sous-location. La sous-locataire n’est pas inscrit sur le bail, il loue une partie du logement au locataire titulaire du contrat. La sous-location est souvent interdite sans l’accord du bailleur. Il s’agit d’une situation précaire : aucun droit ni aide sur le logement.
Pour éviter les mauvaises surprises, il est important que tu te renseignes sur la législation de la colocation.