Les risques liés à l’alcool
Après consommation, l’alcool est absorbé dans l’organisme tel quel au niveau de l’intestin grêle et passe dans le sang. En quelques minutes, il est alors transporté dans tout l’organisme, notamment jusqu’au cerveau. L’alcool est éliminé en grande partie par le foie.
L’alcool agit sur le fonctionnement de votre cerveau : il modifie la conscience et les perceptions, et donc vos comportements.
Consommé à faibles doses, l’alcool désinhibe et procure une sensation de détente, de plaisir, d’euphorie, voire d’excitation. Les réflexes commencent à diminuer.
Consommé à plus fortes doses, l’alcool provoque l’ivresse : mauvaise coordination des mouvements, troubles de l’élocution, diminution des réflexes et de la vigilance, somnolence, etc. Des pertes de mémoire, des délires et des hallucinations peuvent aussi survenir.
Dans certaines situations particulières, toute consommation d’alcool, même faible, peut devenir dangereuse :
- pendant toute la durée de la grossesse et de l’allaitement,
- pendant l’enfance,
- quand on conduit un véhicule ou une machine,
- quand on exerce une activité qui nécessite de la vigilance,
- quand on prend certains médicaments (voir leur notice),
- dans certaines maladies aiguës ou chroniques.
L’alcool a plusieurs types d’effets :
- des effets immédiats, essentiellement sur le cerveau, qui se manifestent quelques minutes après la consommation et peuvent durer plusieurs heures. Durant toute cette période, le fonctionnement du cerveau et le comportement sont perturbés, ce qui entraîne des risques spécifiques ;
- des effets à long terme sur différents organes, avec une augmentation du risque de développer de nombreuses maladies.
L’alcoolémie est le taux d’alcool dans le sang. Elle varie selon la quantité d’alcool consommée, mais aussi selon la corpulence et le sexe de la personne, la vitesse de consommation et le fait d’avoir mangé ou non. Enfin, chaque personne réagit différemment selon son état de santé, de fatigue, etc.
Les risques liés au tabac
Le tabac contient de la nicotine, qui produit un effet psycho-actif, anxiolytique, coupe-faim, et entraîne la dépendance physique au tabac.
La combustion du tabac provoque la formation de très nombreuses substances toxiques extrêmement nocives pour la santé (monoxyde de carbone, goudrons…) et que l’on retrouve dans tous les types de cigares et cigarettes.
L’ensemble de ces substances agit en particulier sur :
- la fonction cardiovasculaire : le tabac augmente la pression artérielle, accélère le rythme cardiaque et détériore les artères. Les risques coronariens et les décès par infarctus du myocarde sont deux fois plus élevés chez les fumeurs. Ces risques vasculaires touchent aussi les artères du cerveau et des membres inférieurs ;
- la fonction respiratoire : les fumeurs s’exposent à des troubles au niveau de tout l’appareil respiratoire, notamment au risque de bronchite chronique et au risque de cancer du poumon ;
- la fonction digestive : la nicotine augmente la sécrétion des acides gastriques et agit sur le système nerveux central.
De plus, le tabac limite l’apport d’oxygène au cerveau et aux muscles. Il est responsable de maux de tête, de vertiges et d’une diminution de la résistance à l’exercice.
Enfin, le tabac entraîne une dépendance physique, psychologique et comportementale importante qui peut apparaître dès les premières semaines d’exposition, et ce, même en cas de faible consommation.
Il existe différentes méthodes d’aide au sevrage avec ou sans contrôle médical :
- la substitution nicotinique (patchs, gommes à mâcher, etc., vendus en pharmacie), permet un sevrage progressif de la nicotine et réduisant les effets du manque ;
- les traitements médicamenteux ;
- une aide psychologique individuelle ou collective, des rencontres avec d’anciens fumeurs, une pratique d’exercices de relaxation et des techniques respiratoires et des conseils diététiques, notamment, peuvent être aussi préconisés.
Les risques liés aux drogues
On appelle « drogue » toute substance qui modifie la manière de percevoir les choses, de ressentir les émotions, de penser et de se comporter. Les dangers liés à l’usage varient selon les substances, les individus, les façons de consommer, les quantités, etc. Les différentes substances peuvent être classées selon leur statut juridique, leurs effets ou encore leur dangerosité.